Un petit mot sur la formation intensive de Kokodô jûjutsu

La rentrée se déroulant, les occasions de pratiquer se multiplient, et parmi elles des formations spécifiques mises en place : stages, écoles de cadres et autres formations intensives. C’est l’une d’entre elles qui fournit le prétexte à ce billet : la formation intensive de Kokodô jûjutsu. Et dans ce blog, on apprécie la discipline alors… un peu de visibilité ne fait pas de mal. Parlons-en donc, avec l’aide d’Eric Anfrui, instructeur de l’école (Kaiden Shihan) et responsable de cette formation.

Un petit rappel sur le Kokodô jûjutsu ?

« L’école possède les mêmes racines que l’aïkidô, l’école Daïtô. Elle se veut une école japonaise moderne de jûjutsu attachée aux traditions et aux valeurs du Bushidô. Elle constitue une activité physique, non compétitive, dans laquelle le travail et une connaissance du corps issue des médecines d’Extrême-Orient (méridiens, axes osseux, etc.) remplacent la force physique. L’agressivité y est proscrite, et le renforcement du mental et la maîtrise de soi sont recherchés. Le jûjutsu du Kokodô possède aussi une dimension d’auto-défense se centrant sur les saisies et méthodes de libération, les blocages articulaires, soumissions, projections et immobilisations. Enfin, le Kokodô possède, comme d’autres écoles traditionnelles, une dimension d’école de santé par la pratique du Shiatsu. »

A cette description, Eric Anfrui rajoute (je le cite) : « c’est un instant très court : celui où tu te relèves avec le sourire aux lèvres parce que tu viens d’être mis à terre en un rien de temps sans force et sans comprendre comment c’est possible… Pourquoi cet instant ? Parce que c’est l’instant précis ou naît la passion. » Une belle réponse de passionné, effectivement.

Une formation intensive : pourquoi ?

Eric nous répond : « j’ai eu plusieurs demandes de personnes qui souhaitent progresser dans la discipline et qui ne peuvent pas venir au cours hebdomadaire car ils habitent tout simplement trop loin. En même temps, je souhaite développer l’école en France. La formation intensive répond à ces deux besoins.
Elle permet aussi à des pratiquants de KoKoDo d’accélérer leur progression, ou d’affiner leur technique/savoir. C’est ainsi que la saison précédente, j’ai des pratiquants qui sont venus de Belgique. » Pour les lecteurs les plus avertis de l’histoire des arts martiaux en France, c’est par cette méthode que se sont implantées plusieurs disciplines …

Quels sont les requis pour s’y présenter ?

Eric répond : « La formation représente un investissement en temps et en argent, pour découvrir la discipline, il vaut mieux participer à un stage « standard », mais il n’y a pas de prérequis, tout le monde peut y participer. La formation s’adresse à toute personne désireuse de progresser au sein de l’école, elle est donc ouverte à tout le monde, tous niveaux, toutes disciplines, y compris si l’on ne souhaite pas devenir enseignant par la suite. Avoir un bagage martial n’est pas nécessaire, il permettra toutefois d’apprécier au mieux le contenu de la formation. Dans l’idéal, vous complétez la formation par une pratique régulière entre chaque week-end avec un partenaire, votre groupe d’étude ou votre enseignant.
Il y a déjà des groupes d’études que les pratiquants peuvent rejoindre à Paris, Lille et Auxerre. Bientôt un dojo dans le Gard et il y a également un dojo en Suisse et il est possible dans le cadre de cette formation de créer un groupe d’étude officiel s’il n’y en a pas dans votre région. »

Que retirer de cette formation intensive ?

Eric précise : « Un enseignement de qualité, j’ai effectué 18 séjours au Japon pour étudier auprès de Irie Soke et je l’ai fait venir à plusieurs reprises en France. Je partage tout lors de cette formation, le nombre de détails que je donne est faramineux, j’oblige mes élèves à prendre des notes manuscrites et vidéo. Le gain est évidemment une forte progression, à condition de pratiquer entre chaque week-end évidemment. Il n’y a pas de magie. Suivre cette formation, c’est aussi avoir la possibilité de m’accompagner au Japon lors de mes séjours, de passer des grades, de créer un groupe d’étude ou un dojo officiel. »

Donc, une occasion assez unique de se familiariser (et plus) avec le Kokodô jûjutsu.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à suivre le lien et si vous souhaitez prendre vos places, c’est ici.

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