Il est souvent question, dans le microcosme des arts martiaux et sports de combat, de la FFK (qui a oublié depuis quelques temps le « DA » pour disciplines associées) quand on parle de « fédération généraliste », c’est-à-dire rassemblant des pratiques qui n’ont a priori par grand chose en commun, à part l’idée du combat. On aime ou on n’aime pas, chacun son appréciation. Par contre, cette idée est moins présente quand on parle de la FFAB.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, la FFAB est une fédération agréée par l’État, dont l’objet principal est l’aïkidô (le A dans le sigle). Elle est cependant multi-disciplinaire (le B veut dire budô) et accueille en son sein la pratique du iaïdô et, jusqu’à une date récente, également celle du kyûdô. Mais l’ouverture d’un fil de discussion sur Kwoon.org m’a permis d’apprendre qu’elle accueille maintenant, suite à la signature d’un protocole d’accord avec le CFSAMR le 28 juillet dernier, du systema (ou plutôt la pratique du systema du comité, puisque systema est un nom générique recouvrant plusieurs styles). Nouvelle plutôt surprenante, puisque le systema est russe (le R du sigle du comité, et systema veut dire système en russe : Cистема), et s’inscrit dans une filiation russe, et non comme budô.
Cela (me) pose au moins autant de questions que la promotion de l’aïki-taïsô comme pont vers l’aïkidô, parmi lesquelles la question de la progression du nombre de pratiquants d’aïkidô (forcément) en France, que de tels « hébergements » rendent difficilement lisibles…